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Publié il y a plus d'un an
Rencontre avec Gilles Vincent, le président de Penn Ar Bed, une société qu’il a rachetée en octobre 2019. Aujourd’hui, il navigue entre l’éco-pépinière à Moissy-Cramayel, un équipement géré par l’agglo, et le Nord Finistère.
Sommaire :
Quel est votre parcours ? Quelles actions avez-vous entreprises depuis le rachat ? Qui sont vos clients ? Comment se porte aujourd’hui Penn Ar Bed ? Quels sont vos projets ?
Gilles Vincent : « J’ai occupé différents postes à responsabilité pour des groupes agro-alimentaires, achats, direction commerciale... puis, j’ai été sollicité pour assurer la mission de pilotage de Penn Ar Bed, un secteur extrêmement pointu que je ne connaissais pas.
Il s’agit d’une entreprise spécialisée en bio-technologie marine disposant d'un savoir-faire de récoltant, de formulateur et de transformateur de produits naturels marins, apporteur de solutions naturelles en nutrition végétale. La société était en redressement judiciaire en 2016, j’en ai assuré la direction en 2018 et pris la décision d’en être l’actionnaire majoritaire fin 2019.
Gilles Vincent : « L’une de mes premières décisions a été d’opérer un recentrage de l’activité en arrêtant une branche non rentable qui représentait à l’époque 35% du chiffre d’affaires, de suspendre certains projets de développement et de construire un business model sur le cœur de métier de l’entreprise, la nutrition végétale.
Nous avons dû réduire les coûts. Il y avait 8 salariés à l’époque. Nous sommes passés à 5 : 3 collaborateurs s’occupent de la production, une personne de comptabilité-administratif et un responsable Qualité-Procédures qui est mon bras droit opérationnel sur le site de production.
Notre métier nécessite, en effet, une très bonne maîtrise technique, tant en termes de contrôle des matières premières, que des produits semi-finis et finis. La Bretagne, par la richesse et la qualité des algues naturelles, nous apporte certaines ressources très intéressantes pour nos productions «maison».
En ce qui me concerne, j’ai choisi d’installer mon bureau principal à l’éco-pépinière à Moissy-Cramayel, tout en faisant de nombreux déplacements sur le site de production en Bretagne évidemment. Au-delà de la proximité avec mon domicile, il était stratégique d’avoir une localisation plus centrale pour un développement commercial à l’échelle nationale et de rejoindre une communauté d’entrepreneurs engagés dans l’écologie comme moi.»
Gilles Vincent : « Nos propres extraits - que nous fabriquons - ainsi que différentes solutions fertilisantes à base de matières premières marines sont destinés à 50% à l’usage agricole. Leur utilisation se fait à tous les stades importants du développement des plants et cultures dans des domaines comme le maraîchage, les grandes cultures, l’arboriculture, la viticulture… Nous concevons aussi pour d’autres fabricants sous une marque blanche.
Le potentiel de croissance des fertilisants et biostimulants naturels va croître de manière importante dans les prochaines années.
De plus, l’évolution des réglementations européenne et française va progressivement amener les exploitants ainsi que les intermédiaires à trouver des solutions alternatives aux produits conventionnels.
Nos solutions sur des bases algales sont utilisables en agriculture biologique et permettent, d’activer le système de défense naturelle des plantes, de stimuler la croissance et la photosynthèse, d'améliorer la nutrition des plantes par un effet mouillant, ainsi que de renforcer la plante lors de périodes de stress hydrique. Le reste de notre activité se répartit entre la fabrication pour le compte d’une marque qui commercialise des fertilisants pour le particulier, la vente de matières marines, ainsi que des acteurs d’entretiens en espaces verts.
Gilles Vincent : « La société est encore fragile et nous travaillons à la faire évoluer dans un contexte extrêmement porteur pour les activités relevant du secteur de la transition écologique, des produits bio … Notre CA, de 500 000 € devrait dépasser 1 M€ ».
Gilles Vincent : « Nous venons de lancer en décembre 2020 une boutique en ligne. C’est un axe à ne pas négliger pour faire connaître l’entreprise, trouver de nouveaux partenaires B/B et également permettre à des exploitants de tester facilement certaines de nos formulations.
C’est un préalable au projet de recrutement d’un technico-commercial à l’éco-pépinière que j’aimerais réaliser à court-terme.
Nous envisageons également d’étoffer notre offre de matières premières marines pour l’industrie, de communiquer également sur des co-produits que nous transformons au sein de notre outil de production, je pense notamment à la poudre de coquille Saint- Jacques ».
Plus d’infos : 01 84 31 31 38 – agrinvest@nordnet.fr – biotechnologies-marines.com
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